Le promoteur: European Organization for Research and Treatment of Cancer (EORTC)

Étude APPLE : étude de phase 2 évaluant la faisabilité et l’activité du traitement à l’osimertinib sur le plasma positif au T790M chez les patients ayant un cancer des bronches non à petites cellules avec mutation du récepteur du facteur de croissance épidermique. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer des bronches est une tumeur maligne se développant à partir de l'épithélium des bronches puis envahissant secondairement le poumon. Il existe plusieurs variétés de cancers bronchopulmonaires, les plus fréquents étant les cancers à petites cellules et les cancers non à petites cellules. Les cancers des bronches non à petites cellules représentent les formes histologiques les plus fréquentes des cancers bronchiques (environ 85 % des cas). Dans un sous-groupe de ces patients a été détectée la présence d’une anomalie génomique qui touche le récepteur du facteur de croissance épidermique qui accélère la prolifération des cellules cancéreuses. La mutation T790M est un changement dans la composition du récepteur du facteur de croissance épidermique qui conduit à une résistance au traitement par inhibiteur de ce récepteur. De nouveaux inhibiteurs d’EGFR, actifs en présence de mutation T790M, sont en cours de développement, l’osimertinib est l’un d’eux. En effet, l’’osimertinib est inhibiteur du récepteur du facteur de croissance épidermique qui limite la prolifération des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité et l’activité du traitement à l’osimertinib sur le plasma positif au T790M chez les patients ayant un cancer des bronches non à petites cellules avec mutation du récepteur du facteur de croissance épidermique. Les patients seront répartis aléatoirement en 3 groupes : Les patients du premier groupe recevront l’osimertinib une fois par jour. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie. Les patients du deuxième groupe recevront le géfitinib une fois par jour jusqu’à progression de la maladie déterminée par un test positif pour la présence de la mutation génétique T790M, puis les patients recevront l’osimertinib une fois par jour. Le traitement sera répété en l’absence d’une seconde progression de la maladie. Les patients du troisième groupe recevront du géfitinib une fois par jour jusqu’à progression de la maladie indépendamment de la présence du T790M dans l’ADN libre circulant, les patients recevront l’osimertinib une fois par jour. Le traitement sera répété en l’absence d’une seconde progression de la maladie. Les patients seront suivis au moins pendant 18 mois à partir de leur inclusion.

Essai ouvert aux inclusions

Étude EORTC 62113-55115 : étude de phase 2 randomisée visant à évaluer l’efficacité d’une thérapie d’entretien par du cabozantinib chez des patientes ayant un sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade après stabilisation de la maladie ou réponse à la doxorubicine associée ou non à l’ifosfamide après une chirurgie ou comme traitement de première ligne pour une métastase. Les sarcomes de l’utérus sont des tumeurs rares, qui représentent moins de 3% des tumeurs malignes du tractus génital féminin et entre 3 et 7% des tumeurs malignes du corps utérin. Il y a plusieurs types de sarcomes de l’utérus en fonction du tissu affecté. Le traitement du sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade opérable se fait généralement par une radiothérapie ou une chimiothérapie après la chirurgie. Plusieurs études ont montré un avantage à la combinaison de chimiothérapies en termes de taux de réponse. Jusqu’à présent, le choix de la chimiothérapie adjuvante ou d’entretien se fait au cas par cas. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une thérapie d’entretien par du cabozantinib chez des patientes ayant un sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade après stabilisation de la maladie ou réponse à la doxorubicine en association ou pas à l’ifosfamide après une chirurgie ou comme traitement de première ligne pour une métastase. Toutes les patientes recevront de 4 à 6 cures de chimiothérapie standard. Les patientes ayant une stabilisation de la maladie ou une réponse à la chimiothérapie standard seront réparties en deux groupes de façon aléatoire. Les patientes du premier groupe recevront du cabozantinib par voie orale tous les jours pendant 2 ans ou jusqu’à sortie de l’étude. En cas de progression de la maladie, on fera une levée d’insu du traitement et les patientes pourront recevoir un autre traitement au choix de l’investigateur. Les patientes du deuxième groupe B recevront un placebo par voie orale tous les jours pendant 2 ans ou jusqu’à sortie de l’étude. En cas de progression de la maladie, on fera une levée d’insu du traitement et les patientes pourront recevoir du cabozantinib jusqu’une nouvelle progression de la maladie. Cette option ne sera pas obligatoire et le traitement se fera au choix de l’investigateur. Les patientes seront suivies pendant 3 ans et demi maximum.

Essai ouvert aux inclusions

EORTC-26101 : Essai de phase 2 évaluant la séquence de l'association du bévacizumab et de la lomustine, chez des patients ayant un glioblastome en première récidive. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité du schéma d’administration de l'association du bévacizumab et de la lomustine, chez des patients ayant un glioblastome en première rechute. Les patients seront répartis de façon aléatoire en quatre groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront des comprimés de lomustine le premier jour et une perfusion de bévacizumab, toutes les deux semaines. Ces traitements seront répétés toutes les six semaines jusqu’à la rechute ou intolérance. Lors de la rechute, les patients recevront le traitement le plus adapté selon l’investigateur. Les patients du second groupe recevront des comprimés de lomustine, une fois toutes les six semaines jusqu’à la rechute. Les patients recevront ensuite des perfusions de bévacizumab, une fois toutes les deux semaines. Ces traitements seront répétés toutes les six semaines jusqu’à la rechute ou intolérance. Les patients du troisième groupe recevront des perfusions de bévacizumab, une fois toutes les deux semaines. Ce traitement sera répété toutes les six semaines, jusqu’à la rechute. Les patients recevront ensuite du bévacizumab selon les mêmes modalités associé à des comprimés de lomustine le premier jour de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les six semaines jusqu’à la rechute ou intolérance. Les patients du quatrième groupe recevront des comprimés de lomustine, toutes les six semaines. Ce traitement sera répété jusqu’à la rechute ou intolérance. Lors de la rechute, les patients recevront le traitement le plus adapté selon l’investigateur. Au cours de cet essai, des prélèvements de sang et de tumeur seront réalisés ainsi que des évaluations neurocognitives (avant le traitement et à trois mois). Après la fin du traitement à l'étude, les patients seront suivis tous les trois mois. Ces visites de suivi comprendront notamment une évaluation neurocognitive et des questionnaires de qualité de vie.

Essai clos aux inclusions

Étude CABOGIST : étude de phase 2 visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du cabozantinib chez des patients ayant une tumeur stromale gastrointestinale qui a progressé sous un traitement néoadjuvant, adjuvant ou palliatif avec l’imatinib et le sunitinib. La tumeur stromale gastrointestinale prend naissance dans les cellules interstitielles de Cajal, des cellules spécialisées du tractus gastrointestinal responsables de contracter et relâcher les muscles de l’estomac, de l’intestin grêle et du gros intestin. La tumeur stromale gastrointestinale est un type courant de sarcome des tissus mous qui apparaît souvent dans l’estomac mais il peut se développer dans autres parties du tube digestif. Le traitement standard se fait par l’imatinib ou par le sunitinib dans les cas de résistance à l’imatinib mais certains patients ne répondent pas à ces traitements. Par conséquent, il y a une nécessité de trouver des stratégies alternatives pour les patients réfractaires aux traitements existants. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du cabozantinib chez des patients ayant une tumeur stromale gastrointestinale qui a progressé sous un traitement néoadjuvant, adjuvant ou palliatif avec l’imatinib et le sunitinib. Tous les patients recevront du cabozantinib par voie orale une fois par jour jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude REDUCE : étude de phase 2 évaluant l’efficacité de la réduction de la dose du dénosumab comme traitement d’entretien chez des patients ayant des tumeurs osseuses à cellules géantes non résécables. La tumeur osseuse à cellules géantes, ou ostéoclastome, prend le plus souvent naissance dans les os longs. Elle est plus susceptible d’être détectée chez des personnes âgées de 20 et 30 ans. C'est une tumeur généralement localement agressive qui détruit l'os, pouvant même conduire à une fracture. Elle provoque souvent de la douleur en se propageant à travers l’os jusqu’aux tissus voisins. Dans de rares cas, elle peut se propager aux poumons, même si elle n’est pas cancéreuse. Le traitement de référence est la chirurgie, mais la tumeur réapparaît souvent après la chirurgie. Le dénosumab est un anticorps monoclonal anti-RANKL qui ralentirait l’évolution des changements subis par les os et qui retarderait la nécessité d’une chirurgie. Le RANKL est une substance présente à la surface des cellules osseuses qui aide à dégrader les os. Quand le RANKL est ciblé et bloqué, les os ne se dégradent pas aussi rapidement. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la réduction de la dose du dénosumab comme traitement d’entretien chez des patients ayant des tumeurs osseuses à cellules géantes non résécables. Les patients seront inclus après avoir reçu du dénosumab au 1er jour de chaque cure de 4 semaines pendant 1 an. Les patients recevront ensuite une dose réduite au 1er jour de chaque cure de 12 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude NIVOTHYM : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du nivolumab seul ou en association avec l’ipilimumab chez des patients ayant un carcinome du thymus ou un thymome de type B3 précédemment traité par chimiothérapie. Le thymus est une petite glande située dans la partie supérieure du thorax, entre les poumons et sous le sternum. Il fabrique un type de globule blanc (les lymphocytes T) qui circule dans tout le corps afin d’aider à combattre les infections, les maladies et les substances étrangères. Le thymus fabrique aussi des hormones et d’autres substances qui aident les lymphocytes T à se développer et le système immunitaire à continuer de fonctionner correctement. Les cellules du thymus subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Ces changements peuvent engendrer la formation d’un cancer. Le nivolumab et l’ipilimumab sont des traitements d’immunothérapie qui agissent sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’immunothérapie spécifique consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à rendre les cellules tumorales plus reconnaissables par le système immunitaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab seul ou associé à l’ipilimumab chez des patients ayant un carcinome du thymus ou un thymome de type B3. L’étude se déroulera en 2 étapes : Lors de la première étape (groupe 1), les patients recevront du nivolumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété pendant 1 an en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Si les patients connaissent une progression de la maladie plus de 3 mois après la fin du traitement à l’étude, ils pourront reprendre le nivolumab jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Dans le cas d’un manque d’activité sans aucune toxicité excessive observée, l’inclusion dans le groupe 1 sera stoppée et la cohorte 2 sera introduite. Lors de la deuxième étape (groupe 2) : les patients recevront du nivolumab toutes les 2 semaines associé à de l’ipilimumab toutes les 6 semaines. Le traitement sera répété pendant 1 an en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Si les patients connaissent une progression de la maladie plus de 3 mois après la fin du traitement à l’étude, ils pourront reprendre le nivolumab et l’ipilimumab jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 32 mois après leur entrée dans l’étude.

Essai ouvert aux inclusions